Les individus tendent à surestimer la probabilité qu’ils se fassent agresser la nuit, ou lorsqu’ils sont seuls chez eux, ou encore dans un endroit isolé : le fait d’être seul chez soi la nuit par exemple est catalogué dans la catégorie « fort risque d’agression » (car l’individu trouve que le fait d’être seul chez lui rentre dans cette catégorie « dangereuse » alors que la probabilité que cela arrive est extrêmement faible ou pas plus probable qu’une agression en pleine journée.
- utilisation de la première idée, de la première information ou du premier exemple simple venant à l’esprit afin de se prononcer. (disponibilité)
- ne considérer qu’un seul type de paramètres afin de se prononcer. (amorçage)
- ne comparer qu’à un seul point de référence, pas forcément pertinent. (ancrage)
- ne pas identifier les principaux leviers sur lesquels il est vraiment efficace d’agir. (conceptualisation)
- « cataloguer » rapidement un individu ou une situation sur la base d’un indicateur superficiel. (représentativité)
- ne pas percevoir les facteurs environnementaux qui sont (aussi) à l’origine des comportements des individus. (attribution)
- rester focalisé sur les premières informations reçues. (primauté)
- ne faire attention qu’aux informations du moment, en négligeant l’historique. (récence)